Ce voyage à vélo facile de 340 km sur la Vélodyssée est tourné vers l’océan. Les feux de forêt en Gironde cet été caniculaire nous ont bloqués au lac d’Hourtin, après un peu plus de 200km parcourus. En famille, nous avons progressé avec beaucoup de plaisir deux semaines entre forêts, stations balnéaires, pays ostréicoles et lacs turquoise, le tout ponctué de traversées en bateau.

Après la Vélodyssée de Nantes à La Rochelle un an plus tôt, nous partageons ici notre retour d’expérience sur la Vélodyssée de La Rochelle à Carcans-Lacanau et notre vécu avec deux enfants à vélo de 6 et 8 ans ½.

On nous demande souvent comment c’était les vacances en itinérant à vélo avec les fortes chaleurs. Avec plus de vigilance et de nombreuses baignades, nous avons fait ce périple à vélo en famille pendant la canicule sans en souffrir grâce à quelques astuces et des pauses au bon endroit les jours où le thermomètre frôlait, voire dépassait les 40°.

Découvrir toutes nos astuces dans notre dossier Canicule et voyage à vélo

Vélodyssée entre La Rochelle et le lac d’Hourtin-Carcans : Itinéraire et coups de cœur

De La Rochelle à Châtelaillon, Les Boucholeurs (24 km)

La Rochelle est une ville très agréable à vélo. L’arrivée au centre est très bien indiquée, les pistes cyclables sont très nombreuses et pour couronner le tout, le vieux port est interdit aux voitures pour des déplacements doux et sereins à pieds et à vélos. La Vélodyssée traverse donc simplement le centre-ville tourné vers l’océan, puis longe le grand port de plaisance des Minimes puis les plages du Roux et de l’Aytré.

La suite est bien sécurisée, mais tout près des voies rapides donc moins agréables. Puis l’arrivée sur la corniche de Châtelaillon-Plage entre les villas Belle Époque et la belle plage (à l’aspect très différent selon les marées) est très agréable et permet de se ravitailler avant de poursuivre vers la pointe des Boucholeurs, plus sauvage.

La beauté de La Rochelle, ville à taille humaine, vivante, mais tranquille, où il fait bon se poser quelques jours et se baigner sur ses plages.

Halte à Châtelaillon-plage pour se ravitailler, manger une glace Ernest face à l’océan, contempler la fresque monumentale de l’église Sainte-Madeleine pour les plus curieux.

L’aquarium de La Rochelle

À deux pas du vieux port, c’est un voyage merveilleux (nous sommes restés deux heures sans voir passer le temps, et pourtant nous ne sommes pas très attirés par les aquariums et zoos habituellement…) !

 

De Châtelaillon-Plage à Rochefort (32 km)

L’itinéraire commence le long des parcs ostréicoles des Boucholeurs et de la réserve naturelle des marais d’Yves puis alterne entre voies partagées et voies sécurisées le long d’axes routiers. Les portions en voie partagées se font sur routes pas trop passantes et se parcourent sans difficulté avec des enfants maitrisant bien leur vélo ou tractés.

L’arrivée à Rochefort par la Vélodyssée se fait le long de la Charente en faisant une sorte de boucle au sud de la ville. C’est calme et l’on passe devant le pont transbordeur, véritable curiosité. 3 km plus loin, nous voilà à l’Arsenal maritime de Rochefort et devant l’Hermione (quand il est au port) à deux pas du centre-ville.

L’ambiance agréable de Rochefort, qu’on soit passionné de navires ou non.

Se prendre pour un pirate en haut d’un trois-mâts à l’Accro-Mats (enfants min 1,40m bras levés)

 

De Rochefort à Trizay par le Pont Transbordeur (22km)

Nous avons découvert que nous pouvions traverser la Charente par le pont transbordeur de Rochefort pour 2 euros et raccourcir l’étape de 10 km ce que les mini-baroudeuses ont adoré !

L’étape est bucolique avec  traversée du fleuve dans la nacelle du Pont Transbordeur comme en 1900. Il y a également de jolis villages de la Saintonge avec leurs édifices historiques remarquables comme l’église d’Echillais et sa façade sculptée ou l’Abbaye de Trizay que l’on rejoint par un petit détour sur un sentier dans les sous-bois le long de la Seudre.

Entre petites routes partagées, Vélodyssée et mini détours, cette petite étape à l’écart de l’océan remplie largement la journée !

La traversée de la Charente dans la nacelle du vieux pont transbordeur restauré.

Parc de jeux au bord du lac de Trizay (certains s’y baignent l’été)

 

De Trizay à Marennes (28 km)

Le début de l’étape se fait sur un sentier ombragé le long du canal. Nous ratons l’un des plus grands pigeonniers de France édifié au XVIe siècle à Saint-Agnant puis, après l’écluse, la piste cyclable est en ligne droite sur plus de 5 km avant de rejoindre Marennes par de petites routes partagées à travers les marais de Brouage. Nous choisissons de ne pas faire le détour pour visiter la cité fortifiée de Brouage. La visite guidée de la Citadelle ou le jeu de piste en famille doivent être passionnants vu l’histoire des lieux.

La circulation routière à Marennes est plutôt dense, mais les pistes cyclables sont bien indiquées.

Observer les nombreux oiseaux dans les marais sans voir les kilomètres défilés : hérons, mouettes, cygnes, nids de cigognes…

Se baigner à la plage de Marennes, bassin de baignade quelle que soit la marée

 

De Marennes au phare de la Coubre (30 km)

Après le ravitaillement à Marennes village, nous avons choisi de passer par le port de la Cayenne avec ses jolies vues sur les parcs à huitres et la Seudre. Un bateau passeur fait traverser les piétons et les vélos de l’autre côté de l’estuaire de la Seudre pour rejoindre le port de La Tremblade. Ce petit port, pittoresque et très animé avec ses nombreux restaurants et cabanes, est l’un des plus grands ports ostréicoles de France.

Quelques kilomètres plus loin, l’ambiance change et l’on entre dans la belle forêt de la Coubre au milieu des chênes, des pins et des fougères au bord de la Côte Sauvage de Charente-Maritime.

Alors que notre grande mini-baroudeuse commence à se décourager entre les montagnes russes de la voie verte qui chauffent les mollets et le soleil de plomb qui traverse la forêt, beaucoup plus que l’on ne l’imaginait, elle aperçoit par enchantement entre les pins, la pointe rouge et blanc du phare de la Coubre. Point culminant de notre étape, nous passons la nuit ici à quelques kilomètres de la Palmyre.

Ici, la côte est restée sauvage, de toute beauté. Malheureusement, les courants sont dangereux et la baignade y est peu recommandée.

Le coucher de soleil sur la dune de sable fin derrière le phare de la Coubre sur la Côte Sauvage

Visiter le phare de la Coubre et gravir les 300 marches pour contempler la vue d’en haut

 

Passage de la Seudre à Marennes : L’itinéraire officiel de la Vélodyssée traverse la Seudre par le pont routier avec une voie cyclable. L’itinéraire bis nécessite d’attendre le bateau passeur qui circule de juillet à août selon les marées (10 minutes de traversée). Il y a un numéro de téléphone pour l’appeler s’il n’est pas là. Peu de places, pas sûr que ce soit l’idéal en très haute saison mais amusant et local !

Du phare de la Coubre à Royan (22 km)

La Vélodyssée circule dans toute sa splendeur entre forêt et bords de mer des stations balnéaires. À la Palmyre, la voie verte longe la superbe plage des pins de Cordouan et nous donne terriblement envie de nous arrêter à l’ombre des pins pour piquer une tête.

L’arrivée sur Royan est plus urbanisée, sur pistes cyclables. Mais il y a de beaux points de vue à vélo sur l’océan, comme à Pontaillac ou en surplombant l’adorable plage du Chay. Cette petite plage, nichée entre les rochers, a été notre repère fraicheur en fin de journée pendant nos trois jours de pause caniculaires à Royan. Nous n’avons pas trouvé Royan particulièrement charmant ni paisible pour circuler à vélo. Si c’était à refaire, nous passerions nos quelques jours de pause plutôt à St-Palais-sur-Mer.

Se mettre dans la peau d’un vacancier des années 1900 à Royan pendant la visite théâtralisée organisée par l’Office du tourisme.

Manger une glace à l’ombre des muriers face à l’océan sur l’esplanade devant la crêperie Vanille entre la plage de la Grande Côte et le centre-ville de St-Palais-sur-Mer

 

De Royan à Montalivet (35 km)

Nous quittons Royan et la Charente-Maritime en prenant le bac qui traverse l’estuaire de la Gironde et rejoint Le Verdon-sur-Mer. La traversée dure 30 minutes avec le charmant décor de la pointe de Grave (horaires disponible ici), les sacoches restent sur les vélos.

Les premiers kilomètres dans le Médoc se font sur une jolie voie verte le long d’une ancienne voie de chemin de fer dans une ravissante forêt.

Ensuite, on rejoint l’océan sur la corniche de Soulac-sur-Mer où l’on trouve tout ce qu’il faut pour se ravitailler (commerces, marché, restaurants…) et la Basilique Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres dont l’histoire atypique nous a intriguée. De style romane, elle a été construite au Moyen-Âge puis ensevelie presque totalement par le sable et redécouverte au milieu du XIXé siècle.

Puis les pistes en lignes droites entre les pins s’enchainent. Pour rejoindre les plages bordées de dunes comme la plage de l’Amélie, il y a des bifurcations bien indiquées avec des détours aller-retour plus ou moins longs. Montalivet, bien connue des surfeurs et des adeptes du naturisme, ne nous a pas marquée.

La simplicité pour traverser l’estuaire de la Gironde avec le bac

 

De Montalivet à Maubuisson au bord du lac d’Hourtin-Carcans (42km)

Les premiers kilomètres en bord de route, certes sur une voie en site propre, ne sont pas la meilleure partie de l’étape. Petit détour possible pour aller se baigner ou manger les pieds dans l’eau à la plage du Pin sec. Pour se ravitailler, rien entre le centre de Montalivet et Hourtin-plage où il y a une épicerie et un petit supermarché à deux pas de la véloroute.

Après plus de 15 km dans les réserves forestières sur des pistes en montagnes russes (c’est presque une voie en site propre puisque nous n’avons croisé qu’un véhicule de service), nous rejoignons la charmante petite station balnéaire de Maubuisson au bord du plus grand lac d’eau douce de France où l’eau turquoise et claire du lac d’Hourtin-Carcans est une merveille après l’effort !

La plage de Bombanne : au bord du lac d’Hourtin-Carcans un endroit magnifique en pleine nature avec de nombreuses activités

Les délices du Salon de la glace au centre de Maubuisson

 

Du lac d’Hourtin… au lac d’Hourtin : bloqués par les incendies, fin du voyage !

Après 48h de blocage à Maubuisson du fait de la fermeture temporaire des pistes forestières pour 72h en pleine canicule et incendies vers Arcachon, la nouvelle est enfin annoncée, la Vélodyssée restera fermée jusqu’à nouvel ordre. Nous ne pouvons donc plus avancer et n’atteindrons ni le cap Ferret ni la Dune du Pilat cette année.

Nous avons trouvé difficile d’avoir des informations officielles réactives. Nous avons appelé l’office du tourisme et la gendarmerie le premier jour, car nous ne comprenions pas bien les zones fermées. Puis au bout de 2-3 jours, l’Instagram de la Vélodyssée a relayé les informations.

 

La Vélodyssée en été pendant la canicule : une bonne idée ?

Et bien finalement, il y a plusieurs avantages de voyager à vélo surtout au bord de l’océan pendant la canicule.

Tout d’abord, l’air en pédalant est agréable même s’il est chaud. Dormir dehors en tente permet de profiter rapidement de la relative fraicheur de la nuit. Quand cela était possible, nous montions la tente en fin d’après-midi en privilégiant l’ombre. En plus, nous avons croisé très peu de moustiques sous les pins ce qui est très appréciable.

Enfin, pouvoir se baigner pendant les fortes chaleurs est vraiment rafraichissant. Nous nous amusons souvent à dire que nous avons passé plus de temps dans l’eau que sur nos vélos !  En fait, ce n’est pas vraiment faux. Nous prévoyons avec nos filles des étapes à leur portée, maintenant entre 25 et 35 km et passons rarement plus de 3h sur les vélos par jour. Sur la Vélodyssée que nous connaissons entre Nantes et Lacanau, même s’il y a selon la portion quelques étapes plus à l’écart de l’océan, la plupart du temps il est possible de faire étape au bord de l’océan et de lacs. En plus, sur les plages, on trouve souvent des pins ou des rochers pour se mettre à l’ombre. Quand on pédale plus dans les terres, comme il y a un grand choix d’hébergement, il est possible de choisir un camping ou une chambre d’hôte avec piscine.

Vous l’aurez compris, nous avons adoré et si vous voulez plus de détails sur la gestion de la chaleur en voyage à vélo avec des enfants vous pouvez lire l’article : Canicule et voyage à vélo

 

À savoir pour bien préparer son voyage à vélo sur la Vélodyssée

Quand partir sur la Vélodyssée ?

Du printemps à l’automne pour avoir de bonnes conditions climatiques !

L’été est parfois la seule période un peu longue avec des enfants scolarisés. C’est plus fréquenté, mais c’est loin d’être l’autoroute des cyclotouristes. Les voies cyclables sont plus chargées aux abords des stations balnéaires, mais cela fait partie de l’ambiance estivale et cela ne nous a pas dérangés.

L’inconvénient principal pour nous de voyager sur la Vélodyssée pendant les vacances d’été, c’est la logistique pour les hébergements, un peu plus compliquée. Pour ceux qui ne font pas (encore) de bivouac comme nous, il faut souvent réserver, même dans les campings. Pourtant, certains campings refusent de prendre des réservations pour une seule nuit ! Alors il ne faut pas hésiter à appeler quelques campings repérés pour connaître leur politique par rapport aux cyclistes de passage : emplacements dédiés, réservation le matin au téléphone, réservation à l’avance…

Le top pour nous l’été, c’est les baignades rafraichissantes dans l’océan, les lacs, les piscines et leur effet sur la motivation notamment pour les enfants : un vrai moteur à pédaler !

L’idéal serait pour nous, juin et septembre. Si la baignade n’est pas une priorité, l’automne jusqu’à octobre, est une belle période pour les voyages à vélo avec des couleurs souvent splendides.

Guides et itinéraire

Nous vous conseillons vivement de charger sur un GPS la trace GPX officielle de la Vélodyssée pour éviter détours et égarements. La signalétique est selon les départements un peu légère. Les cartes du guide du routard sur la Vélodyssée sont largement insuffisantes.

Pour préparer, le site de france-vélotourisme et de la Vélodyssée présentent les itinéraires étapes par étapes avec les dénivelés, les accès, les centres d’intérêt, les hébergements labélisés Accueil Vélo…

Quelle portion de la Vélodyssée choisir en famille ou pour un premier voyage à vélo ?

La Vélodyssée est un itinéraire à vélo facile et accessible à tous les voyageurs à vélo.

L’itinéraire est très bien aménagé avec un très bon compromis entre sécurité et passage au cœur des plus beaux paysages et points d’intérêt. Nous avons vraiment été conquis.

Pour la portion que nous connaissons entre Nantes et Lacanau : même si c’est dur de choisir, nous dirions que notre partie préférée se situe dans le nord vers la Vendée, pour la variété des paysages et le côté authentique.

Pour un premier voyage à vélo entre adultes ou avec de grands enfants, la Vélodyssée fait partie des choix privilégiés surtout pour les amoureux de grands espaces et de l’air océanique.

Avec de jeunes enfants qui roulent seuls, nous conseillons de faire quelques petits voyages à vélo avant pour être bien à l’aise sur les routes partagées. Même si la Vélodyssée c’est 70% de voies en site propre sans voitures, c’est moins sécurisé qu’un itinéraire quasi exclusivement sur voies vertes comme la Passa Pais dans le Haut Languedoc, la Dolce-Via en Ardèche ou le Canal du Nivernais en Bourgogne…

Sur le site de France vélo tourisme, il y a un niveau de difficulté selon les étapes en fonction du type de voie (voie partagée, voie verte, traversée de ville…) et du dénivelé.

C’est une base qui peut être utile pour choisir son itinéraire sur la Vélodyssée avec des enfants en plus de ses centres d’intérêt, ses accès à la véloroute selon son lieu d’habitation (lignes de train)…

Quel vélo pour la Vélodyssée ?

Le revêtement de la vélodyssée est bien roulant, mais quelques passages sur chemins ou ensablés. Mieux vaut avoir un VTC ou VTT. Des vélos basiques font bien l’affaire, mais prévoir une révision avant.

Quel équipement pour un voyage à vélo sur la Vélodyssée ?

Difficile de voyager léger quand on fait du camping à vélo et qu’on voyage avec des enfants, mais on s’en sort bien quand même avec un peu d’organisation et quelques équipements parfois spécifiques qu’on peut emprunter ou louer pour les premières fois.

Voici notre équipement pour 2 semaines de voyage à vélo sur la Vélodyssée en famille avec 2 adultes et 2 enfants de 6 ans et 8 ans :

• Vélo 20 pouces pour la petite, 24 pouces Rockrider ST900 pour la grande (selle baissée au maximum donc pas de porte-bagage arrière pour elle)
• Vélo trekking avec assistance électrique d’Aude, Vélo de voyage Décathlon Riverside Touring 900 de Nico
• Élastiques de traction pour les deux (Tire-Vélo et Trax) en prévision du dénivelé plus marqué qu’habituellement. À noter que le Tire-Vélo n’est pas aussi pratique et sécuritaire que le Follow-me si l’enfant a besoin d’une aide sur route avec circulation ou pendant une longue distance car il peut être moins confortable pour l’enfant sur du plat et dangereux dans les descentes.
• Tente de trek MT900 ultralight de Décathlon avec matelas gonflables See2Sunnit XT – Ether Light XT Insulated, oreiller gonflable Decathlon et duvets Decathlon 10°
• Grande couverture de pique-nique Décathlon (c’est un peu notre espace cocon en voyage où que l’on soit)
• Mini table basse pliante (c’est le luxe on sait, mais tellement pratique pour faire la cuisine, dessiner…)
• 4 sacoches latérales de 30 l, 2 sacoches latérales de 20 l, 1 grande sacoche et 2 sacoches avants
• Une petite glacière souple avec un pack de glace pour le beurre du petit-déjeuner et le fromage !
• Un réchaud à gaz, une casserole avec couvercle, une poêle, une cafetière, 4 assiettes, 4 gobelets, petite planche à découper, un éplucheur à légumes
• Gourdes
• Vestes imperméables, polaires légères, baskets aux pieds, tongs dans le sac, maillots de bain, deux tenues pour le vélo, une tenue du soir…
• Appareil photo Fugifilm XT3, chargeurs, liseuses Vilvio Inkpad 3 et Vilvio Touch HD
• Matériel de réparation vélo (et oui encore une panne, cette fois-ci le dérailleur de Nico a lâché et le vélo s’est arrêté net heureusement à 3 km de la fin de l’étape !)
• Trousse de toilette, mini pharmacie.

Bientôt un article avec plus de détails sur notre équipement et son évolution depuis nos quatre ans de mini-aventures et voyages à vélo en famille.

Où dormir sur la Vélodyssée ?

Du bivouac à la chambre d’hôte luxueuse, tout est possible !

Tout peut se faire en voyage à vélo, selon ses envies, son budget, la saison : sous la tente en bivouac ou camping ou chez l’habitant, en tente aménagée ou cabane en camping, en hôtel, en chambre d’hôtes, en appartement…

Avec les enfants, dormir en tente, ça fait aussi partie de l’aventure des voyages à vélo, surtout l’été : vivre dehors, prendre de l’autonomie, rencontrer d’autres enfants…

Côté budget, c’est bien sûr plus économique avec la tente, même si nous avons été étonnés des tarifs des campings l’été sur la côte atlantique (20-30 euros pour les campings simples ou campings municipaux et jusqu’à 60 euros la nuit pour la tente et 4 personnes dans les campings avec piscine).

Nous faisons en général la moitié à deux tiers des nuits sous la tente et l’autre partie en dure pour avoir plus de confort certaines nuits, gagner du temps sur la logistique, se poser quelques jours dans certains endroits. Nous avons découvert les chambres d’hôtes avec nos premiers voyages à vélo et apprécions particulièrement pour une nuit, nous sentir comme chez soi, échanger avec les hôtes, prendre un copieux petit déjeuner avant la journée de vélo.

Faut-il réserver ses hébergements sur la Vélodyssée ?

Cette année pour notre deuxième aventure sur la Vélodyssée, nous avons moins réservé nos hébergements. Ceci nous a bien arrangés vu l’annulation de la dernière semaine du fait des incendies. Voyageant en haute saison, nous avions néanmoins réservé quelques nuits en dure et avions une idée de nos étapes et des campings possible ainsi que de leur politique par rapport aux cyclistes de passage : emplacements dédiés, réservation le matin au téléphone, réservation à l’avance…

Sur des itinéraires de 1-3 semaines en haute saison et avec des enfants, nous préférons préparer un peu pour ne pas passer des heures sur notre téléphone à chercher un hébergement pendant le voyage et éviter les détours mal vécus en fin de journée !

Où manger sur la Vélodyssée ?

L’avantage de voyager à vélo sur un itinéraire qui traverse des régions touristiques c’est qu’au niveau du ravitaillement il y a l’embarras du choix en commerces, restaurants…

Nous préparons en général une salade variée pour le midi ce qui nous permet de nous arrêter quand on veut, sans contrainte de trouver de quoi se ravitailler. Nous aimons ces temps de détente en famille où l’on se pose souvent dans des « spots » de pique-nique qui nous plaisent, à l’ombre cette année vue la canicule !

Comment rejoindre la Vélodyssée de La Rochelle à la Dune du Pilat ?

D’un bout à l’autre du parcours, deux gares sont bien accessibles : La Rochelle (TER, TGV) et Ychoux (TER) à quelques kilomètres de Biscarosse. Il y a un grand parking gratuit à la gare de Ychoux. Quand il n’y a pas de parking longue durée, et qu’on laisse la voiture plusieurs semaines, nous essayons de chercher un parking sur le site onepark avec souvent des tarifs intéressants.

Quand l’itinéraire n’est pas une boucle, c’est bien sûr moins pratique. Nous avons rarement le temps de faire l’aller-retour à vélo. Pas toujours facile non plus de rejoindre à 4 à vélo le départ depuis chez nous. Nos quelques expériences 4 vélos chargés dans les TER ont été mouvementées. Par contre, si vous trouvez un Intercité c’est très pratique, le vélo a réellement une place réservée (contrairement au TER) sans avoir à le démonter comme dans les TGV. Donc en pratique, l’un d’entre nous fait le trajet AR pour laisser la voiture à l’arrivée (si possible).

Ychoux > La Rochelle en train en changeant à Bordeaux => Rechercher un billet de train sur Trainline

À l’arrivée, nous avions prévu également que l’un d’entre nous aille chercher la voiture avec le bus qui relie Biscarosse centre à la gare de Ychoux. Finalement, comme nous étions bloqués à Carcans-Maubuisson, Nico a pris un bus puis un train pour récupérer la voiture au milieu de la fumée des incendies.