L’expérimentation de la cuisine japonaise fait souvent partie des meilleurs moments d’un voyage au Japon.
Au premier abord, se rendre dans un restaurant où l’on ne comprend ni la langue ni le menu peut être intimident, néanmoins voici quelques ingrédients pour s’y retrouver :
- Avant de rentrer dans les Shokudo (restaurant japonais), on peut jeter un œil aux modèles en plastiques dans la vitrine. Une fois à l’intérieur, les menus richement illustrés, parfois en anglais, permettent de se faire une idée avant de choisir.
- Dans les Izakaya (équivalent japonais du bar restaurant ou du bistro), il est possible de choisir de s’installer au comptoir et d’observer les assiettes de ses voisins avant de montrer du doigt celle qui vous tente et de commander un plat après l’autre.
- Dans les « fast-food » de nouilles, la commande se fait souvent à l’entrée devant les photographies des touches du distributeur, avant d’apporter son ticket au comptoir de la cuisine.
Dans les ryokans (auberge traditionnelle), des repas copieux composés d’une multitude de plats régionaux sont servis dans les règles de l’art.
En dehors des restaurants, il est possible de grignoter dans les villages, dans les marchés ou à l’occasion de fêtes sur les stands de rue qui proposent notamment des tempuras (portions de poisson, fruits de mer et légumes cuit en beignet dans une pate légère, le tout arrosé d’une sauce brune sucrée), des yakitoris (brochettes de viande et de légumes grillés au charbon de bois), des galettes de riz, des marrons chauds et même des barbes à papa multicolores.
Sur le pouce, on trouve assez facilement, particulièrement près des écoles et universités, des bentos (boîtes repas) à emporter.
Si l’on veut manger chez soi, il est très facile de faire ses courses dans les nombreux combinis ou convenience store en anglais (7/11, Lawson, …), genre de supérettes de proximité ouvertes 24h/24 où l’on vous fera de nombreux sourires et l’on vous remettra dans votre sac tout ce qui est nécessaire pour consommer ce que vous venez d’acheter (cuillère, paille).
Le riz est la base de l’alimentation japonaise et il est servi dans tous les menus. Ces derniers contiennent la plupart du temps une viande ou un poisson, une soupe, quelques tsukemono ou pickles (légumes macérés) et un bol de riz.
Les nouilles sont la base de plats souvent peu onéreux avec différentes variétés : les sobas (nouilles de sarasin), les udons (épaisses nouilles de froment) et les ramens (soupe de nouilles avec un bouillon épais ou léger, d’origine chinoise).
L’okonomiyaki est un autre plat bon marché qui se traduit littéralement par « cuisinez ce que vous voulez ». Il prend la forme d’une crêpe garnie et se déguste autour d’un genre de barbecue au gaz armé d’une spatule et de baguettes.
Les sashimis (poissons crues en tranches) et les sushis (poissons crus en tranche sur du riz pour les nigiri-zushis ou entouré d’une feuille d’algue pour les makis-zushis) sont plutôt considérés comme des en-cas à déguster avec de la bière ou du saké mais de nombreux japonais et touristes en font un vrai repas dans les bars à sushis (bons marchés), dans les authentiques restaurants de sushis (plus chers) ou au plus grand marché au poisson du monde à Tokyo. Le plus fin et onéreux est au thon rouge.
Côté boisson, on vous proposera souvent du thé vert au goût si particulier et de l’eau gratuitement dans les restaurants. La bière (Asahi, Kirin, …) a depuis longtemps supplanté le saké dans les bars ou restaurants, en famille ou entres collègues. De partout, les combinis proposent des boissons fraiches (eau, soda, jus de fruits, thé glacé de toute sorte non sucré, calpis) tout comme les distributeurs dans lesquelles on trouve aussi des boissons chaudes.
Enfin, même si les desserts ne concluent que très rarement les repas japonais, on trouve un grand nombre de friandises et pâtisseries, servies souvent avec le thé et plutôt destinées aux femmes et aux enfants. Malheureusement leur goût est assez peu varié car elles sont très souvent à base de pâte de riz et de purée de haricots rouges.
La cuisine japonaise est considérée comme l’un des régimes les plus sains au monde, très riche en poisson, et lié aux saisons, mais qu’en est-il aujourd’hui au Japon après la catastrophe nucléaire de Fukushima où la contamination de la chaine alimentaire est de plus en plus nette et inquiétante.
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13 Commentaires
Espèce de veinard !!!! Si tu savais comme je t’envie d’être là-bas. t’as intérêt d’en profiter un max 😛
T’inquiète, on profite pour toi et on te prépare le terrain pour ton futur voyage ! Tu peux venir, c’est une valeur sûre !
Tu donnes vraiment envie avec toutes ces photos, j’aime bien les brochettes de thon 🙂
miam miam… c quand l’atelier sushi du coup??? =)
bisous les loulous !!
On prépare ça ! On a ramené tout ce qu’il faut, il nous manque juste le poisson frais.
Les photos que tu as posté dans cet article m’ont ouvert l’appétit en moins de 30 secondes ! La gastronomie japonaise est surement l’une des gastronomies étrangères que je préfère.
Ici, à Bruxelles, impossible de trouver un restaurant pas cher ET équilibré. Burgers, snacks, pizza, kebab, sandwichs, … que de la malbouffe. Au Japon, cela doit être complètement différents. Les gens doivent manger dehors plus régulièrement sans devenir gros.
En effet, on n’a pas croisé de personnes en surpoids au Japon, leur hygiène semble irréprochable (bonne bouffe, activité physique, ….). Un modèle que l’on devrait suivre et en plus c’est bon 🙂
Superbe article ! Toutes ces photos donnent vraiment faim ! Etant fan des sashimis, j’adore la photo où l’on voit la brochette de sashimis de thon ! En France, le sashimi est moins bien présenté ! J’aurai bien aimé voir à quoi ressemble les barbes à papa multicolores !
On doit avoir ça dans nos photos, on en ajoutera sur le site 😉
Waouh ! même si je sors de table, tes photos me donnent envie de m’y remettre de suite, ce coup si, avec de la cuisine japonaise bien sur 😉
Perso après sept mois au Japon j’en ai un peu ma claque de la nourriture japonaise. Les sushis ça va bien un moment, et ici les fruits et légumes coûtent super chers. En plus avec Fukushima on doit se méfier de la provenance de certains aliments. J’aimerais bien me téléporter pour faire mes courses à Carouf tiens.
C’est vrai que au bout d’un certain temps les légumes nous manquent. Sinon, avouons que la cuisine japonaise est relativement variée et que les plats, lorsque bien préparés, sont absolument délicieux !
Excellent article ! Ca a l’air délicieux !! Qu’est-ce qu’on a hâte que la pandémie se termine qu’on puisse de nouveau voyager librement ! 🙁